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    Attention l’abus d’école nuit gravement à la santé ...mentale

     

    Lhésitant : Tu as vu , le tout nouveau ministre V. Peillon –appartenant d’ailleurs au plus jeune ministère de toute l’histoire des trois républiques (avec celui de juin 36 de Blum)- veut rallonger la semaine scolaire d’un jour supplémentaire

     

    Legrincheux : Nos pauvres petits !!  Le cartable était déjà trop lourd, le rythme  trop intense, les devoirs à la maison trop longs,  la tête trop pleine,  l’année trop longue .....

     

    Lindifférent : Heureusement qu’on avait institué les matières d’éveil ....pour les tenir éveillés. Comment ces pauvres enfants résisteront-ils ? Certes les pédiatres les pédo-psychiatres, les psys scolaires, tous bénévoles et à titre gratuit, leur apportent leur aide. Les associations de parents, des syndicats enseignants manifestent leur mécontentement à l’idée de rallonger la semaine de classe : « Sauvez nos enfants des risques de trop plein de savoir » : Le mot d’ordre qui galvanise la France.

     

    Legrincheux : Pourtant 5 jours en continuité avec le WE libre c’est pas si  étouffant ! Alors Monsieur le ministre : vous voulez revoir les rythmes et les contenus, les modes d’apprentissage afin qu’ils aient une chance de compétitivité : un conseil : c’est pas le temps d’école, pas le mode d’enseignement, pas les moyens, pas les calendriers qu’il faut changer : c’est les écoliers qu’il faut changer. Et là on vous souhaite bonne chance !

    Parce que pendant ce temps là, les petits Chinois, les petits Coréens (sud), Japonais voient leur durée de classe augmenter sur l’année et même sur la journée. Ils ont déjà 50 à 100 jours de plus de scolarisation primaire par an que nos élèves.  Et les parents insistent ! Des bourreaux d’enfants !! Ils alourdissent le programmes : apprendre 1000 idéogrammes c’est pas suffisant pour lire en Chine ; il en faut maintenant 2000.   Ils allongent la durée de l’année ; ils élargissent les contenus. C’est normal, ils  veulent être les savants, le inventeurs, les ingénieurs de demain (déjà ils ont plus de prix Nobel que nous) . Moins nos enfants sauront lire ou écrire, plus dociles ils seront vis-à-vis des employeurs étrangers qui achètent les usines sur notre sol.  

     

    Lhésitant : Mais nos enfants ne sont pas ignares, loin de là. Ils apprennent tout ce qui est nécessaire par les jeux vidéo, les SMS, les dessins animés et internet.  Pourquoi auraient-ils besoin d’école au surplus ?

     

    Lindifférent : Particulièrement quand ils voient l’état de la génération de leurs parents ou grands parents.  C’est vrai que moi-même, j’ai subi   la semaine de 5 jours et près de 70 jours de classe annuelle de plus qu’eux (pas de vacances à la Toussaint ni en février, pas de ponts et viaducs  et pas autant  de jours fériés). Regardez le résultat, nous sommes des épaves intellectuelles, surmenées, épuisées : nous avons été abusivement exposés aux dangers de l’école dans notre enfance martyr. Comme nous avons été stupides de ne pas comprendre que l’abus d’école tue : une vignette à mettre sur tous les cartables !  Nous ne nous sommes jamais relevés de ce handicap. L’excès de savoir en orthographe, grammaire, calcul mental et j’en passe : que de choses inutiles ! Et tout ce qu’il fallait apprendre par coeur : les devoirs du soir et de vacances. Des forçats, vous dis-je, une génération sacrifiée à l’obsession scolaire !

     

    Lhésitant : A quoi sert l’école tout simplement d’ailleurs ? Je suggère que la longueur de la semaine et les charges d’exercices soient en libre- service.  Vient qui veut, quand il veut, et apprend ce qu’il veut.

    Legrincheux : Remarquez, c’est déjà un peu le cas. Plus d’obligation ! Au diable J. Ferry, on en saura toujours assez pour obéir. Liberté totale : double ration scolaire pour les enfants qui en redemandent et foin pour les autres. Car eux les parents, les penseurs, les puissants, les médecins qui s’affolent de la souffrance des petits et encouragent ces idées mettent leurs enfants à l’étranger, dans les internats, dans des écoles privées dont le régime d’apprentissage est bien différent. Et après, ils s’envolent vers les pays où il y a du travail spécialisé et expert : en Amérique au Quatar, Arabie Saoudite, Inde et Corée qui rachètent nos qualifications 

     

     Les trois en chœur : Alors, Mr Peillon : changez les écoliers. Prenez ceux qui ont envie de plus d’école, qui ont faim de connaissances et libérez les autres déjà trop fatigués !


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