• Le texte correspondant aux essais de médicaments suite au décès d'un testeur faisant suite à la lettre ouverte à Mme la Ministre Marisol Touraine se trouve sur  mon blog particulier jeanpeneff.eklablog.com

     

     

     

     

     

     

    Lettre envoyée par Eric Chabauty ( auteur du livre "7 jours à Calais" voir plus bas , à la fin du Chant des Emigrants) à Mme la Maire de Calais début décembre, avant les élections régionales

    Les médias ont relayé en début de semaine passée (lundi 19 octobre) la proposition de la sénatrice, maire LR de Calais, Natacha Bouchart d’envoyer l’armée pour rétablir une situation qu’elle estime « incontrôlable » dans un bidonville où elle n’a jamais mis les pieds mais où vivent désormais six mille migrants qui cherchent à gagner l’Angleterre. Dès le lendemain de cette annonce, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve s’est rendu pour la septième fois à Calais avec un contingent supplémentaire de policiers, à défaut des soldats réclamés par l’élue qui admet « ne pas trop savoir ce qui se passe à l’intérieur » de la « new jungle ».

    Suggérons donc à l’élue responsable de s’y rendre sans plus tarder, sans oublier d’enfiler ses bottes, avant de balancer ce genre de proposition. Pour voir comment vit cette jungle, dont elle a été une des instigatrices en chassant les réfugiés de sa ville avec l’aide de la force publique. L’accès y est facile. Pas de barrière. Pas de gardiens à la solde des mafias trafiquantes aux portes de cette ville précaire. Elle aurait vu dans quelles conditions survivent ces milliers de personnes, dont plusieurs centaines de femmes et d’enfants, au milieu d’ajoncs impénétrables et coupants, sur des chemins de traverses inondés à la moindre ondée. C’est dans cet espace dunaire, inhospitalier, qu’après Calais et Mack, s’est constituée, en deux mois, la troisième ville du Calaisis selon la Voix du Nord. Un gros bourg avec ses quartiers communautaires, ses places publiques, ses petits commerces, ses écoles, ses églises. Est-ce pour autant qu’il faille donner l’armée dans cet entassement de tentes et de baraques où les « rues » ne sont pas au cordeau ?
    Sur place, à quatre kilomètres à vol d’oiseau de l’imposant beffroi de l’hôtel de ville, la maire de Calais aurait découvert l’activité fourmillante et continue depuis l’été de bénévoles britanniques, jeunes et moins jeunes, qui soutiennent voire suppléent des bénévoles locaux sur les rotules. Elle aurait mesuré l’effet de cet élan dans l’émergence de plusieurs dizaines d’abris à ossature bois conçus et isolés pour résister au vent et à la pluie. Dire que les associations britanniques sont pour beaucoup dans l’érection de cette ville-jungle est une évidence. Il vaut mieux parler anglais quand on veut comprendre ce qui se passe réellement, et non de façon fantasmée, dans la new jungle. Natacha Bouchart ne parle pas l’anglais. Elle n’est pas la seule. Mais faut-il pour autant y envoyer l’armée ?
    Il lui aurait suffi de faire comme nous, de prendre un thé ou manger une paratha, la galette de pain afghane, dans une des échoppes qui ont émergé sur ce bout de terre « urbanisé » contre toute logique. Elle aurait constaté que, malgré le peu d’engagement de ses services– les associations de bénévoles ne lui connaissent qu’un seul véritable investissement dans l’aménagement d’une butte entre le bidonville et un lotissement dont il fallait, sans doute, préserver la vue de ses résidents - s’est constituée une ville monde qui pourrait préfigurer, comme l’affirme l’architecte Cyrille Hanappe, qui s’est rendu sur place avec ses étudiants, un lieu de vie « amélioré par le haut». Une ville-monde aménagée en s’appuyant sur le savoir-faire de ses occupants. Tout le contraire des camps HCR où se figent sans espoir, des années durant, des populations exilées.

    Les réfugiés en transit à Calais méritent mieux que le bidonville actuel, plus et mieux que le camp de tentes chauffées de mille cinq cents places proposé par le premier ministre Manuel Valls. Un camp de cent vingt tentes qui ne sera installé qu’au plus fort de l’hiver et au prix fort : vingt-cinq millions d’euros. En attendant, l’Etat, qui le financera, n’a pas les moyens de combler les cheminements inondées, d’installer des points d’eau et des douches en nombre suffisant, d’assurer un ramassage régulier des ordures dans la new jungle. Ses atermoiements sont inadmissibles et propres à alimenter un climat délétère, pas forcément dans la new jungle mais à Calais et ailleurs, un climat dont tire profit l’extrême droite donnée gagnante dans le nord aux élections régionales.
    L’idée saugrenue d’envoyer l’armée dans la new jungle vise-t-elle, plus prosaïquement, à rebattre les cartes à quelques semaines de l’échéance électorale ? Natacha Bouchart, deuxième sur la liste LR du Nord Pas-de-Calais, n’en est pas à son coup d’essai. Avant les municipales de 2014, la maire sortante avait invité sur sa page Facebook les électeurs calaisiens à dénoncer les squats en ville, une initiative qui avait contribué à sa réélection… Aujourd’hui, plus question de délation, les squats et les camps en ville ont été évacués par les forces aux ordres du ministre socialiste de l’Intérieur. Le coup de l’armée arrive à propos pour rappeler aux impatients et aux apeurés qu’on s’occupe des migrants, moins visibles mais tellement plus nombreux dans un endroit dont on dit tant de choses… un endroit dont on feint de découvrir aujourd’hui qu’il se trouve en partie sur une zone Seveso. Un bon prétexte pour invoquer, un de ces quatre, la nécessité le faire évacuer manu militari.

    La France et Calais n’auraient-elles pourtant pas tout à gagner en facilitant le flux, dans la dignité, des réfugiés ? Il y a treize ans, fermait le camp de Sangatte qui a vu transiter en trois ans quelque soixante-huit mille personnes. Cette expérience aurait dû être mise à profit par les autorités pour prévenir les migrations suivantes et faciliter le passage des réfugiés, en leur proposant des cadres décents, respectueux de leur dignité. Aujourd’hui, les droits fondamentaux des réfugiés ne sont pas respectés dans ce coin de France, comme l’a rappelé le Défenseur des droits Jacques Toubon qui en passant, a vertement répondu, dans une tribune parue dans Libération, aux attaques dont il a fait l’objet de la part du gouvernement de gauche, qui utilise les mêmes arguments que la droite quand elle était au pouvoir, en opposant les pauvres d’ici aux pauvres d’ailleurs. Attitude indigne, indécente où le citoyen, peu au fait de la situation réelle, est dans l’obligation de se prononcer, de trancher. Alors quand une personnalité politique, responsable et appréciée dans sa ville, propose l’armée comme panacée, qui trompe-t-elle, sinon ses administrés, qui se raccrochent à quelques formules aussi odieuses qu’irréalistes (« tous les étrangers dehors ! ») ?

    Qu’avons-nous vu, en réalité, dans la new jungle ? Un endroit accessible, sans filtrage. Un dénuement flagrant, bien sûr, qui s’étale au détour des abris de fortune, éparpillés sur des dunes rabotées, des détritus omniprésents aussi tenaces que l’entrelacs inextricable d’une végétation revêche. Nous avons aussi vu les manifestations multiples d’une volonté collective de vivre mieux dans ce grand désordre, d’atténuer les souffrances physiques et mentales du quotidien à travers une flopée de services et de petits commerces, de lieux d’échanges et de partage. Nous avons vu des équipes sanitaires efficaces au milieu de cette ville champignon structurée, autour de deux voies qui se croisent, tracées à la hâte par quelques bulls après les demandes réitérées des bénévoles, des poteaux électriques, également dressés à la hâte, quelques points d’eau, trois ou cinq, guère plus, comprenant chacun une demi-douzaine de robinets raccordés à un tuyau fixé sur des dalles de béton surélevées. Pour plus de six mille personnes, c’est ridicule… Nous avons vu des camionnettes d’associations anglaises distribuant des repas à celles et ceux qui n’ont pas eu à manger au centre Jules-Ferry, en face de la new jungle, qui distribue deux mille cinq cent cinquante repas chaque jour. Un centre uniquement ouvert à une centaine de femmes et d’enfants, dont la capacité doit être triplée, c dans les mois à venir. Nous avons vu des Anglais, opposés à la politique de fermeture du gouvernement Cameron, arrivés à point nommé pour soulager des associations locales, usées avec le temps, par les obstacles et l’ampleur d’une tâche qui ne cesse d’augmenter. Certaines, comme l’Auberge des migrants, ont remis en cause leur fonctionnement, levant le pied sur la distribution de la nourriture, pour servir de plateforme et de relais logistiques aux « bâtisseurs » d’Outre-Manche.
    C’est entendu, les autorités anglaises ne veulent pas voir les réfugiés débarquer à Douvres. Mais plutôt que de répéter ad nauseum que c’est leur faute (et celle des migrants qui s’obstinent) si Calais est dans l’impasse, nos politiques ne doivent pas oublier qu’ils ont approuvé le traité du Touquet en 2003 permettant aux douaniers anglais de travailler sur le territoire national avec le soutien efficace et zélé de nos gabelous et de nos gendarmes. Ils ne doivent pas non plus oublier que l’Etat français accepte les aides financières conséquentes octroyés par ces Anglais honnis pour doubler les grillages rehaussés et surmontés de barbelés sur des kilomètres autour des zones d’embarquement ferry et du tunnel sous la Manche.

    Par endroits, Calais ressemble à Berlin au temps du rideau de fer.

    Nous avons enfin vu un Etat de droit incapable d’anticiper et de répondre dignement à la demande de paix à ces gens en transit, rescapé de la guerre. La seule réponse de Bernard Cazeneuve à la situation actuelle ? L’envoi de quatre cent soixante policiers et gendarmes supplémentaires, ajoutés au mille trois cents déjà comptabilisés sur place. Natacha Bouchart doit être contente.
    Les Calaisiens se plaignent d’une image négative de leur ville. Mais rendre les migrants responsables de la situation est faux, inacceptable. Laisser plusieurs milliers de réfugiés dans le plus complet dénuement à la vue de tout le monde renvoie effectivement une image désastreuse de la ville, du Calaisis et de la France


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  • Le chant des Emigrants

     

    Ami entends –tu le cri des assiégés de Calais ? Ami, entends-tu le bruit sourd de ceux qui se sont mis en marche, ceux qui vont à leur rencontre, ceux qui abandonnent toits et champs, bureaux ou usines, loisirs et routine pour leur tendre la main ? Tout un peuple s’est mis en mouvement venu des profondeurs du pays, un large part de l’Europe généreuse pour les délivrer des partis figés, rancis de préjugés, à l’égard des enfermés, les parqués dont on ne veut nulle part sinon les faire tourner en rond . De partout la volonté de rejoindre Calais se fait jour. Calais devient l’emblème de l’esprit de fraternité et solidarité. Parmi ces bénévoles il y avait ceux qui proclamaient ni Dieu ni maître, se disaient bleus et rouges ou d’autres couleurs , ceux qui chantaient « Allons, enfants de la patrie », ceux qui entonnaient une Internationale des damnés de la terre, ou d’autres criaient « Allah est grand »; ceux qui pardonnaient les offenses et donnaient leur pain quotidien, ceux qui aimaient la république généreuse et ceux qui ne l’aimaient guère ; tous se voulaient citoyens du monde en recevant les étrangers qui demandaient asile Tous voulaient le partage, la solidarité, la fraternité des races et des religions. Fini le chauvinisme ou le faux patriotisme ; nous irons tous à Calais pour accueillir dignement la jeunesse du monde !

     

    Français de courte mémoire, souviens-toi que tes parents ou grands parents de Calais et de tout le Nord, en situation d’exode massif, ont trouvé refuge, réconfort et abri chez les Français du Sud par milliers au printemps de 1940. Faut-il gommer aussi les centaines de milliers de réfugiés, les déplacements massifs et violents que nous avons suscités lors de guerres coloniales dans les pays limitrophes - Signé Un Français de Toulouse qui a participé aux deux : l’accueil de nos compatriotes en détresse et le nettoyage des indigènes.... avec la force de l’armée et la bénédiction déjà des pouvoirs socialistes. Merci à Guy Mollet, Lacoste, Lejeune... qui doivent exulter là-haut de leur digne successeur : notre Caseneuve, qui, en guise de mémoire, à une case vide) A proportion démographique relative d’époque, les USA ont accueilli le même nombre de migrants européens et asiatiques, en soixante dix ans : 50 millions qui ont vivifié, régénéré, dynamisé et construit l’Amérique dans un melting pot réussi quand les Noirs du sud les ont rejoints. (Une seule compagnie de 1873 à 1934 a transporté plus de 2 millions de migrants d’Anvers à New-York)

    Alors oui ! Saisissons cette immense chance de rénover l’Europe, de la rajeunir et ensemble construisons, un siècle après, un autre grand continent ouvert et fraternel, grâce à ces arrivées de jeunes dynamiques, travailleurs et résolus et puis appelons-le de façon méritée : Les Etats-Unis d’Europe

    Voir un des deniers livres témoignage, très documenté et travaillé : Sept jours à Calais de Eric Chabauty, Pierre Freyburger, et photos de Luc Georges (collection Les portes de l’Europe), Médiapop Editions , 2015


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     Le témoignage  en question se trouve sur mon blog  jeanpeneff.eklablog.com

    Lettre ouverte à Madame la Ministre de la santé :
    Marisol Touraine


    Vous avez été choquée et émue comme nous d’apprendre la mort d’un testeur de médicament cinq dans un état grave à Rennes. Votre indignation n’était pas feinte. Vous avez argumenté que le fait est inédit, sans précèdent : qu’en savez vous ? Comment sont réalisés ces essais ? Vous avez des informations fiables ? À partir des rapports officiels, de comptes rendus obligatoires, des résultats de votre administration ?
    Alors , Madame la Ministre, permettez moi un ex-cursus ; une expérimentation in vivo. Nous, nous sommes allés voir de près, de l’intérieur, ce qui se passe dans les coulisses au cours de ces journées où les essayeurs qui louent leur corps à la science sont enfermés et « traités ». Le plus courageux d’entre nous a testé plusieurs laboratoires et médicaments à risque. Son retour d’expérience est surprenant. Nous, plus prudents, nous n’avons emprunté que le rôle d’aide-soignant, de brancardier, de secouriste, ou de visiteur médical pendant plusieurs mois dans le privé et public afin de saisir la face cachée du monde médical, les coulisses de cette grande profession et les réalités derrière les bonnes paroles apaisantes. Tout ceci a été publié et sans écho bien sûr ! Le bilan que nous avons apporté ; personne ne voulut l’entendre il y a dix ans de cela

    Mais restons sur les essais thérapeutiques. Au départ, sur les processus, tout, dans les tests ( selon le niveau 1, 2, ou 3 ou la caractéristiques de dangerosité) est conforme. Est-ce seulement en apparence ? Il faut être angélique pour croire que de si nombreux textes prescriptifs, de Codes éthiques, de protocoles si bien encadrés, de lois sévères, de contrôles annoncés à l’avance, n’engendrent pas tout de même des erreurs ou des ratés, vu leur nombre et leur éparpillement. Les labos commanditaires ne seraient pas victimes ou responsables de détournements des lois, et des erreurs s’y produiraient ? Derrière la pratique variable selon les cliniques, les pays, leurs normes éthiques, il serait miraculeux que sur les 700000 essais annuels il n’y ait aucune méprise, aucun dérapage ? Envoyez quelqu’un de votre ministère en anonyme se soumettre à un essai, vous connaîtrez la situation de « patients » acceptant les plus grands dangers en raison de leurs conditions sociables. Les conditions sanitaires ne sont pas égales bien sûr partout, on n’est pas l’Inde, grand pourvoyeur de corps et de vie pour les bienfaits de la médecine moderne

    Ce que nous avons vu, connu mais sont des faits réels, des applications authentiques mais détournées par manque de personnels («économie » des labos pharmaceutiques) ou par leur nombre qui rend les prescriptions contreproductives , du moins impuissantes. Telle est en résumé la conclusion apportées par un cobaye sociologue qui s’est soumis à une dizaine de protocoles afin de saisir les conditions en coulisses. L’ écart est ahurissant (comme dans la vie ordinaire, encadrée, , si surveillée qu’elle laisse passer par la masse des validations, les protections. L’ écran, comme dans la fraude fiscale, le droit du travail, jette un voile pudique pour sauver les apparences en fonction de la précaution juridique. Une preuve des contrôles bâclés car impossibles ? l’ (ex) AMA reçoit pour l’agrément 30 ou 40 dossiers de tests par jour ; ça fait 5 ou 6000 pages à vérifier quotidiennement !Où est le personnel disponible ? Les conflits d’intérêts existent ici aussi ; le test est noyé dans un méli-mélo de définitions arbitraires, de règlements tatillons et donc invisibles. La non transparence du fait de la concurrence des labos, pressés de trouver a molécule « miracle », est de principe. Le brouillage est dans le cas qui nous interpelle, exemplaire : pour un médicament portugais, 4 pays éparpillent les procédures successives : « C’est pas moi, c’est le voisin » , Tchéquie, Grèce, France. Comme pour les finances, elle aussi encadrées, dans la cas présent, la délégation à des sociétés écrans a provoqué l’opacité

    La face cachée des essais conventionnels (les conditions d’hébergement, la mise en isolement, la surveillance infirmière), personne ne l’a vérifiée en situation réelle. L’historien de la médecine travaille sur témoignages écrits et archivés, le politologue n’examine que les textes et le contenu des jurisprudences, la recherche médicale se contente de rapports officiels et des protocoles écrits, le journaliste de fait divers, en coup de vent, peut apporter un témoignage mais ils ne se soumettent à aucun test. Le monde medico-pharmaceutique complexe et opaque ne eut être pénétré que par le chercheur patient qui ne se satisfait pas d’interviewer avec naïveté, c'est-à-dire un socio-etnomogue

    Il y a plusieurs centaines de cliniques privées qui ont vu là un filon juteux : Qui connaît leurs « clientèles » ? Nul n’a recensé les candidats. Vous dites :« ils sont protégés car on ne tolère pas plus pas plus de 3 tests par an par individu ». Pas de fichier des testeurs ! Donc chaque année, 40 000 personnes tente leur « chance »en mettant en jeu leur santé. Mais aucune liste nationale, aucun contrôle possible sinon leur parole. Or, ils sont chômeurs, au fond du trou, et acceptent les conditions les plus risquées. Personne ne leur demande leur avis, ni ne les recense. Alors quand vous êtes chômeur, pour nourrir votre famille, vous prenez le circuit de ville à ville pour tous les essais proposés et pour rentabiliser le passage, les testeurs quasi professionnels acceptent les mieux payés qui sont les plus lourds. Le résultat est qu’on les sacrifie au progrès : par précipitation, manque de personnel qualifié, de médecins surchargés. Les conditions de travail dans ces cliniques privées sont éprouvantes.
    Après, l’accident survenu, nous jouons aux innocents offensés !! Ah on ne savait pas ! Si ! si ! on savait ; en effet le sociologue est le seul ne se fiant pas aux engagements officiels mesure l’écart entre la loi et la réalité et qui découvre des errements, des embrouillages derrière des surveillances médicales vérifiables de l’ANSM ou du Comité de protection des personnes.

    Tout ceci nous l’avons vu, « essayé », éprouvé mais qui s’en soucie ? Qui nous lit ? Qui nous écoute ?Le sociologue participant est le seul scientifique à aller voir de près le réel en devenant, qui, membre des équipes, qui, un sujet cobaye pour savoir par l’épreuve. Justement votre père avait initié ce mode de preuve ; oh ! timidement, il ...était descendu à la mine à 20 ans par curiosité, pas pour travailler bien sûr ! Mais Friedman l’incitait lui, et ses camarades, à affronter directement sans intermédiaire, la réalité Nous n’avons pas oublié son exemple et l’avons systématisé

    Madame la ministre, de grâce, ne dites jamais : « c’est la première fois que ça arrive, c’est sans précèdent, c’est une erreur inédite ». Nous avons découvert des aspects ahurissants aux conséquences graves, effacées par quelques indemnités en dessous de table contre la promesse de ne pas poursuivre dans le cas d’accident thérapeutique. Avec de l’argent, on compense tous les cas qui ne sont pas anodins bien qu’ils détruisent à la longue la santé de ceux qui se contraignent de s’y soumettre : argent gagné, vite fait ; pas besoin de s’inscrire longtemps avant et pas de concurrence pour les places dangereuses
    On nous avait prévenus que c’était des étudiants surtout qui se présentaient ; oui certains, pour les test anodins : les cosmétiques, les produits de dermato etc. Ah si ! Ça vous intéressera, vous qui venez d’une famille de médecins : quand nous avons rencontré des étudiants désargentés il n’y avait aucun étudiant de médecine et de pharmacie
    Voila pourquoi Madame la Ministre, vous ne saurez rien, comme d’habitude et si nous avons publié ce qu’on a expérimenté dans notre chair, cela restera une conviction intime, la cicatrice d’une société du profit contre les hommes. Je vous raconte le récit rapporté par le plus courageux d’entre nous (en l’occurrence Christophe Brochier aujourd’hui MCF dans une université parisienne) qui l’a pratiqué plusieurs fois. Ses camarades et moi-même avons expérimenté le travail de secouriste, d’aide soignant, dans le privé ou le public. Qui les a lus ? Tout le monde s’en fiche puisque ça marche ; restons dans le clair obscur et lâchons les chiens contre les mauvais prophètes ! Voila ce qui nous arriva en devenant curieux de vos tests thérapeutiques protégés. Les deux meilleurs chiens de garde de la médecine (des journaux » Le Monde » et « Libération ») qui rémunère si bien ses médias, ceux qui sont des habitués des « ménages » comme on dit dans l’argot des journalistes qui vendent leur image aux cours d’animations, d’accompagnements des congressistes, de présentations ont fait un barrage efficace et bien rémunéré.

    Donc pas de faux semblant d’indignation, s’il vous plait !

    Avec nos respects Madame la Ministre.....


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    Le problème : c’est pas Daesh : c’est nos chefs !

    Chronique de la Vème République finissante

    Lutter contre un Etat invisible, insaisissable, diffus ? Stupide non ? Sans frontières, sans places fortes, aux déplacements incessants,, bref le contraire d’un état :Idiot ,Non ? On peut bombarder à tout va, si « tout » est cible : on rate rien. ! Daesh est un prétexte pour s’évader de nos difficultés économiques, un bouc émissaire de tous les problèmes irrésolus qu’on a laissés s’accumuler sur un siècle

    -Candide : C’est vrai mais ceci dit : il y ces jeunes djihadistes qui sont pas un mirage quand même ?

    -Lermite : Oui et singulièrement il y a ces filles qui partent, alors que c’est la catégorie la plus inattendue,. Surprenant ! : C’est pas la religion la plus féministe, l’Islam ! ,

    -Candide : Non ! Une religion sans femmes (aucune héroïne dans cette histoire : aucune Sainte, aucun clergé féminin) et pas spécialement au service de la promotion des femmes ! Qu’est ce qu’elles vont chercher là-bas ?

    -Lermite : Aucune réponse de nos élites de l’islamisme ; il n’y a jamais eu autant d’islamologues singulièrement non arabophones. Qui se soucie de parler leur langue puisque nous parlons à leur place ? Oui ; la logique n’encombre plus nos cerveaux depuis longtemps : regardez la masse des observations surprenantes que personne ne sent, se contentant de préjugés et de clichés au quotidien. La médiocrité des intelligences qui n’ont pas besoin de savoir pour juger et diriger l’opinion est devenue la norme des promotions. Sur les jeunes qui partent à la « croisade » : pas besoin d’enquêtes, pas d’observation directe puisque ce sont des primaires immédiatement compréhensibles, intelligibles. La fatuité des intervenants, commentateurs se commentant entre eux est insondable. Mais nous ? Le Grand capitalisme de luxe et de lucre nous empêche aussi de penser Au sujet de la révolution, on ironise, ratiocine mais sans résultats. Une surabondance de révolutionnaires et puis....aucune révolution !! Plus il y a des révoltés, plus de militantismes (de bureau) et moins il y a de révolutions effectives, sauf par appels, manifestes, proclamations interposés. Plus il y a d’internet et de liens, moins il apparaît de révolutions en actes reliés sauf sur le papier, évidemment

    - Candide : Y-t-il un lien entre les deux phénomènes selon vous ?

    - Lermite : Oui, car on milite surtout assis depuis 30 ans environ, individualistes invétérés ; le net, les mails, les sites, les blogs. Le progrès des communications tue l’action Depuis 1970, il n’y eut aucun mouvement de masse qui fit reculer un adversaire, un pouvoir, ni ne fait avancer une cause.. Au cours de la guerre d ’Algérie , oui : les rassemblements,(genre « métro Charonne ») ont fait éclater la vérité et hâter la paix .En mai 68, il y a eu une révolution des jeunesses et des passions et une transmission d’influence entre générations . Mais depuis lors, rien : des manifs, des grandes messes, de longs défilés et puis rien aucun résultat en 50 ans !! Et maintenant à lire les sites, on est des millions de révolutionnaires et Pfuit !! Peu d’avancées, peu de progrès d’idées qui bousculent une politique. Paralysie due à l’excès de lectures, à l’usure des nos chers parents ? Si, si..la révolution, on la fait chaque soir entre amis, au restau, ou à la maison autour d’un pot :on se réchauffe le cœur entre soi !

    -Candide « Alors qu’est ce qu’on fait maintenant? »

    - Lermite : Je sais pas..., être concentré, écouter, apprendre la langue. Si vus voulez connaître en profondeur ; c’est dur et ardu ou long. Il faut rencontrer également les 4 ou 5 Millions de 20-35 ans qui viennent de s’exiler ; partis de par le monde en raison de l’emploi défaillant ici. Pourquoi ? Où ? A quelle condition ? Et ceux qui sont restés , qui sont-ils en semi-dissidence, silencieux pour la plupart, comment les comprendre ? Les violents enfin, comment accéder à leur porte. Ils font l’actualité mais on ne les a jamais vus en vrai sauf morts, muets ou enfermés. Toutes ces rencontres manquées entre citoyens !!
    Parmi eux une catégorie semble accessible : ceux partis au Moyen-Orient (djihad ou non) et qui sont revenus (vaccinés ou radicalisés). Là oui ! Il est intéressant de discuter. Ce sont des petits groupes de 4 ou 5 jeunes comme les autres ; ceux du Bataclan ou ceux qui ferraillent sur le trottoir. Qui pourrait les approcher pour écouter tout ce qu’ils ont à nous dire, à travers discours... pas même enflammés ni délirants ?

    Une guerre raciale culturelle

    Or il existe un écran qui nous empêche de voir le spleen de la société . Je veux parler de l’inaptitude ( pas de l’ incompétence, car ça se soigne ), de l’incapacité des nos dirigeants et journalistes de grands médias (« les fameuses signatures ») décalés, à « gérer » une mondialisation rapide, à mener un combat efficace au Moyen –Orient contre les armes que nous avons disséminées par dans le monde.
    Les enfants des couches moyennes de familles d’origine arabe( la troisième génération déjà bien intégrée) ne sont pas plus victimes du chômage et du manque d’emplois que leurs homologues générationnels, mais victimes d’injustices ressenties confusément parce que ce sont des inégalités culturelles et morales, des différences dans le « style de vie » ! Ne pas voir ça, c’est dommageable, non ? Les privilégiés de l‘encadrement à l’âge critique, le bénéfice de l’assistance de professionnels profs de ceci ou de cela, dans les quartiers aisés ou les petites villes, le suivi de soutien, l’aide à l’orientation en culture artistique, musicale, cinématographique. Pour eux Nada ; Ouallouh ! Simplement, aux uns très doués : le foot (où là, ils sont très bien encadrés) et aux autres, la culture raffinée. Et entre les deux : rien !Par conséquent il faut voir qu’au même niveau social des parents ( pas plus d’argent de poche d’un côté ou de l’autre), les uns ont accès ( au sens de « comprennent, suivent, pratiquent ») à l’aide de « précepteurs » à former les goûts et orienter les passions des jeunes, aux autres- car leurs parents sont démunis pour saisir cette « demande » - un trou de culture et de loisirs post-ado, énorme. La différence de chances de trouver un sens à la vie par les loisirs, les goûts personnels la curiosité des « tours du monde » est significative de l’écart qui se crée entre 15 et 20 ans. Ceux intégrés sans savoir à quoi .. à part les grands frères et les imams radicaux, quels guides et conseils ont-ils d’encadrement ? Donc on a de plus en plus une jeunesse fractionnée qui, après 17 ans et le lycée, ne se rencontrera plus qu’au Bataclan et pas pour la même musique !.. Ou sur le trottoir vengeur ou la terrasse des bars branchés ! Alors quelques-uns, pas tous loin de là, partent se chercher un idéal qu’ils ne trouvent plus ici contrairement, à leurs parents, qui aspirèrent fortement à l’intégration et y ont réussi trouvant là un cadre satisfaisant.
    Le manque d’analyse est ahurissant On dirait que les journalistes n’ont jamais vu un jeune plus ou moins islamisé, mais « en colère ». Ceux-ci ont autant d’argent (sinon plus) que leurs camarades « de lignage blanc » ! Mais ils ne savent à quoi l’employer. Ils sortent des mêmes lycées, les uns trouvent de petits trafics et la petite délinquance qui enrichit certes mais sans idées pour dépenser, sinon les armes ; sans bagage culturel ou artistique, sans projet touristique ou sans satisfaction de « talents » appris en famille aux innombrables ouvertures intellectuelles. Quand un Français d’ethnie a reçu dans l’enfance l’aide d’une dizaine de guides, moniteurs, professeurs particuliers, orienteurs de culture et encadreurs de hobbies ; eux ils n’ont pas été encadrés au dixième même de leurs camarades : délaissés ! Que la rue, l’ennui, les mêmes conneries, mais là avec le risque d’être pris et pas récupérés par papa !! Alors, un sur deux, qui a ce profil s’oriente vers... l’armée française (très grosse recruteuse de ce type de garçons) ou au sein de sectes adverses ( Syriens pro ou anti, Turcs ,Kurdes). L’armée leur donne des visions d’avenir, des programmes de formation, une initiation au modernisme technique et des voyages!! Et ils s‘intègrent aussi bien, sinon mieux que chez Daesch-
    - Problème occidental « universel » ? Oui puisque vous avez des phénomènes proches mais pas identiques chez les jeunes Américains qui tirent dans le tas sur le campus, pour flinguer un Occident décadent et opulent à la fois, qui les narguent sans qu’ils comprennent quelque chose à tout ça ! Certains s’autodétruisent (drogue,alcool) mais on constate la même carence culturelle et morale puisque les sociétés riches qui sont insolentes dans l’exhibitionnisme du l’argent ne savent pas prévenir ce problème

    Comment gérer tout ça ?

    - Lermite : Vous avez deux conflits en un : Un problème culturel général de jeunesse qui se cherche un place sur le globe et un idéal à atteindre (mais ils ne savent lequel) et une lutte de classes entre jeunes privilégiés et jeunes d’origine moins favorisée qualitativement parlant. Dommage que personne n'écrive pas quelque chose de neuf ou d’intelligent .Ces profs pontifiants, ces journaleux, ces experts (jamais autant vu d’experts) finalement ne débitent que des banalités. Qui a étudié leurs familles? Bien intégrées, classe moyenne arabe, bonnes "etudes" jusqu'au bac. Un réussite comme papa qui attend d’eux : métro, boulot, dodo comme lui, puis mariage tranquillos Or voila ces jeunes s'ennuient, désoeuvrés, ils ne veulent pas trop travailler, se lever tôt. Ils ils l'ont tenté (l'un d'eux des « terroristes « fut chauffeur de bus 2 ans) ça l'emmerde. Le petit trafic aussi l’emmerde, compliqué et pour des clopinettes. Mais les armes sur le marché sont presque gratuites. Que propose Daech sinon une évasion momentanée, un voyage en Syrie hors routine et la sortie de la petite délinquance où ils n'avancent pas. Bref c'est la réussite du modèle français en temps de crise aiguë d'identité du capitalisme de luxe et de lucre, capitalisme sans idéal autre que d’amasser plus, sans direction, sinon le CAC 40 !
    C'est pourquoi la proportion des blancs de "souche" est presque égale (40%) à celle des jeunes beurs dans la dérive. Filles et garçons mélangés . L'islam pour eux un prétexte ; pas d'intérêt.. « On y comprend rien » disent-ils en privé. L’islam ils s’en foutent, ne lisent jamais et ne s’intéressent ni aux dogmes, ni à l’histoire réelle. Rien à foutre, zéro avenir. Alors après le collège que faire ? Flinguer ou se flinguer; se droguer et attendre l'overdose?

    Les jeunes » terroristes » ne sont pas irrécupérables ; pour la majorité ils se sont engagés par ennui sur un coup de tête, pas plus exclus que n’importe quel jeune un peu paumé par le monde qu’on a taillé pour eux et dont ils ne veulent pas et sont prêts à prendre n’importe quelle idéologie de remplacement. Simplement, par moments imprévisibles, à d’autres moments, ils réalisent et se retirent. Incompréhensibles pour nos catégories de conduites de jeunes, ils sont insaisissables car, perdus, ils sont de amateurs, ne prévoient aucune "sortie", aucun plan d'évasion, appellent un copain pour les « dépanner». Simplement ils s'ennuient identiquement leurs homologues jouisseurs de concerts répétitifs! D’ailleurs ils on travaillé ensemble, par moments deviennent amis et collègues au monde de l’usine. L’école sans but les a rendus instables : ils ont le bac comme les autres et n’ont pas été dissemblables de ceux des nôtres qui à un moment ont pété les plombs. Sinon pas de sens dans des actes fous dans le camp qu'ils choisissent temporairement. La preuve? La moitié d'entre eux à Paris se dégonflent en route, les plus grandes gueules, qui n’avaient rien prévu ce soir-là, passent à l'acte incroyable avec la ceinture qu'on lui refile et pouf ! tous en l’air ! Tout ça sur un coup de tête!! Daech est habile, et a vite vu cette masse débouler Il paraît que les listes d’attente pour devenir martyr-kamikase sont tellement longues que certains se découragent et rentrent avant !

    « C’est pas Daesch le problème c’est nos chefs » :qu’est ce que vous voulez dire par là ?

    - Lermite : le manque de réflexion et d’intelligence sociale est effrayant Il faudrait « améliorer » la qualité de nos chefs,de nos dirigeants et gouvernants. « Impossible vous dites ? » Leur niveau d’information sur le social est faible Aucun flair aucun sens des réalités et de l’à-propos .Ils déraillent à leur façon : « bombardeur », justicier, un nouveau métier politique: le vide. Ils nous renvoient le miroir de notre vie : le vide politique est abyssal . Notre génération a eu d’autres repères en tant que leaders, meneurs et commandants du bateau. Nous, on aimait ou pas mais on reconnaissait la valeur : Chapeau !! Les de Gaulle, Mendès-France, Mitterrand : Résistants, lutteurs, échappant à l’ennemi 5 fois pour le premier et 3 fois le dernier. Prison. Clandestin en pays ennemi, en guerre ; ça forme le caractère, le sens de la réalité et bien entendu l’intuition des peuples et des classes. Après... plus facile de voir l’intérêt de la Nation et le pratiquer.

    - Candide : Mais actuellement ils ont eu tant de préparations, des qualifications, des diplômes...

    - Lermite : L’ouverture d’esprit, l’intelligence du social, ça s’apprend ... mais pas à Sc Po et à l’ENA . La faible expérience sociale et culturelle de la mondialisation en acte jamais approchée par le vécu d’une expérience traumatisante ou exceptionnelle. Ils on détruit leur gênes sur les bancs de la Fac. De quel milieu d’ailleurs venaient-ils ? Droite militaire : Pétain ou OAS (par exemple les pères colonel ou médecin, du couple Ségo-Hollande ) Qu’ont-ils appris dans ce milieux fermés au monde, de la société, du peuple ? Quelle grande entreprise de construction de soi ? Un voyage long et aventureux à l’étranger ? une expédition difficile, des rencontres insolites de routards ? Rien ! Parlent-ils des langues étrangères : d’ailleurs très mal ! Connaissent-ils pour y avoir habité les pays d’exil, les tiers mondes ? Que Nenni ! Quelle crise existentielle ont –ils traversé ? aucune !
    Comment peuvent comprendre, tous ces députés et sénateurs chenus faisant de la politique politicienne depuis l’age de 15 ans qu’il y a autre chose que ce métier à vie ! Il y avait un autre monde aventureux et riche pourtant en France dont le problème essentiel n’était pas le califat du désert syrien auquel ils sont bien mal préparés à réagir ; le problème, c’est la révolte des jeunes, le dégoût d’une société. Et la vraie question est le risque que représentent pour nous, qui leur avons confié les rênes, leur faiblesse en politique, la médiocrité d’intelligence, le déficit d’idées neuves ; ces responsables ont été sélectionnés et « fabriqués » par des appareils. Bref ils ne sont pas à la hauteur de la tache qui les attend... tous sans exception! D’un extrême à l’autre, interchangeables sur le registre de l’inconnaissance de la société. Ils ne l’ont jamais rencontrée puisqu’ils font de la politique interne à un parti depuis leur 18 ans . Et même avant, ils étaient enfermés à la maison, sages et dociles,. Bon ils avaient les scouts, c’est vrai ..Mais pas la plus petite fugue, la petite déviance? Après quand ils rencontrent des DSK, des Cahuzac, des Tapie : ils admirent, ils se font avoir comme des bleus

    Candide : Vous, l’ermite, vous dites ça car vous êtes coupé de tout

    -Lermite Oui c’est ma génération, je connais l’argument. D’où tireraient-ils leurs informations, leurs analyses ? Ils n’ont rien connu hors du milieu feutré. Impropre à barrer le bateau en temps de tempête Les remplacer par des jeunes de la société civile ; par jeunes, ,j’entends les gens de 30 à 50 ans venus de la production , de voyages mondiaux, qui parlent couramment 4 ou 5 langues, qui ont vu le monde tourner. Le travail politique à la maison, préparé par d’autres, ça ne suffit pas pour une candidature. Il faudrait revoir notre mode de sélection des candidats, prévoir dans des primaires ouvertes des curriculum musclés, et des comportement moraux irréprochables
    Alors ces malheureux, tous nos responsables actuels d e tous partis, déjà vieillis, usés avant l’âge, sénateurs ou députés et grands élus, je suggère qu’on les raccompagnent, doucement, affectueusement en leur tenant la main , à la maison de retraite la plus proche et on qu’on élise des gens qui n’ont jamais été dans le business politique, jamais élus. Par conséquent, sans les heurter, on va les reconduire à l’abri. On dira à Hollande que c’est mieux pour sa sécurité, parce que Daech le recherche... Etre eux, ils discuteront à l’infini, épilogueront sans faire de tort à quiconque, ils pourront tirer des plans sur la comète et ils ne seront dangereux à quiconque !
    Enfin on respirera et on se mettra au travail de recherche de vrais candidats. Bon courage pour cette besogne !


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     Postcriptum  de l'ermite  après notre entrevue

     

     

     une idée  pour les "survivants" de Charlie

    Bernard Tapie faisant la manche devant son hôtel particulier dans le Vè  : " t'as pas un million d'euros?" n'oubliez pas les pauvres..; tout le monde pleure

    Autre dessin  :  Hollande faisant étudier les plans d' évacuation de l' Élysée face aux attaques de Daesch . Casevide lui fait préparer la cave du palais, modifiée en bunker...

    Le ridicule ne tue plus ... le manque d'humour si!!

     LUI , Alain Badiou  et ses fans .j'en étais pas, quand on était condisciples au Lycée Pierre de Fermat à Toulouse. Il a dû aller en Algérie?.. à moins que fils du maire socialiste de la ville rose , il ait échappé à la tuerie de masse dont nous sommes les  responsables ( ou alors privilège de Normalien : moins discutable) .C'est pourquoi il ne peut savoir que  les tueries de classe,  sont plutôt les attentats ( y compris aux USA  une par jour).... D'un côté les enfants de classes moyennes ou petits bourgeois  qui, d'aides parentales  en héritages reçus,  à l'aise dans le costume de jeune  qui s'amuse à 30 ans ou 40..hyper-protégés par l'assistance de l'Etat,  ne voient pas  monter la haine de ceux des banlieues modestes , scolarisés comme eux,  sans avenir, aux mauvais petits boulots avec le nom qu'ils portent,  ,aux parents intégrés mais pas riches, ce qui ne veut pas dire sans argent : petits trafics , drogue, armes; ils deviennent   aigris et  jaloux de la "chance" de jeunes gens qui mettent 50 euros pour aller au Bataclan  passer un  moment .Lutte de classes, on vous dit, comme toujours, détournée et instrumentalisée par d'autres

     

     

     

     

    L’ermite revu après les attentats de Paris

    Je lui portais un tract ramassé sur le net écrit par Carlos Moreira, Secrétaire Général de la FNIC-CGT (voir infra) . Il me fit la remarque suivante que je transmets textuellement à mes amis

    - L’ermite « C’est une opinion sage et raisonnable que cette déclaration ; elle devrait être la base de la discussion de toute une nation un tant soit peu intelligente et lucide. Mais c’est le minimum syndical ; départ de réflexion pour tous ceux qui ne se placent pas spontanément dans une logique de guerre ou de vengeance. Il ne suffit plus de « s’indigner » à cors et à cris mais à réfléchir avant d’agir. Apparemment ce texte devrait être le pacte gouvernemental à partir duquel la société choisirait les solutions les moins coûteuses en vies humaines. Vue de ma montagne isolée, cette solution risque de se faire attendre longtemps. Je vous confie alors quelques recettes oubliées : la Pensée et l’Histoire. D’abord recourir ce que nous enseignèrent les précédents attentats, en série, avec des cibles aussi symboliques que les cibles de Daesch
    - Candide : Lesquels ?
    -L’ermite : Paris en a vu bien d’autres gestes fous ; les Anarchistes ont fait dans le genre en fin de siècle et début du XXè : la bande à Bonnot, Fort Chabrol, les fortes têtes anticapitalistes sont morts en martyrs pour leurs causes . Tous avaient en tête de détruire une société qu’ils ne supportaient plus : exploitation effroyable des ouvriers, travail de enfants à la mine malgré son interdiction (j’en ai rencontré, survivants dans les années 60), richesses insolentes manifestées avec provocation

    -Candide : C’est ancien tout ça

    -L’Ermite : non c’est pile d’actualité. Croyez vous que ces formes de suicides( se faire sauter) ou se tirer une balle après assassinats en masse (au moins un par mois dans lycées , campus) de jeunes Américains soient si éloignés. Et le jeune Norvégien sur son île qui abat 70 vacanciers, frères d’école, puis retourne l’arme contre lui. Les Djihadistes aussi recherchent le martyr en faisant le maximum de dégâts. Il apparaîtrait qu’en Syrie ou Irak, ils ne savent comment employer la liste des candidats kamikazes qui viennent d’Europe et veulent l’auto-destruction de cette civilisation, la leur, qu’ils ne supportent plus . La liste est impressionnante : des centaines de noms sont en attente de martyrologie. Daesch ne sait que faire de cette « main d’oeuvre »je le tiens de source sûre Tous et d’origine variée tels jeunes gens de » bonne famille », catholiques pour la plupart, qui se convertissent à l’Islam ; ces jeunes filles bien scolarisées qui mettent le voile, qu’est ce qu’ils veulent nous dire? j’ai vu à la télé de tels jeunes ,correctement habillés et élevés, qui firent, cet été, des remarques agressives à une jeune femme en bikini dans un parc de Metz, au sujet de sa tenue. Ils lui demandaient de la pudeur, au moins de la discrétion dans l’exhibition, une morale enfin ; sinon un désir d’absolu et d’ordre. Nous, hédonistes invétérés et profiteurs des 30 glorieuses, nous n’entendons plus ce besoin de pureté, cette exigence d’un idéal et ce cri contre la décadence

    - Candide : Qu’est ce que vous cherchez à me dire ?

    L’ermite ; Eh bien, que tout cela est plus complexe que les médias vendus aux intérêts de leurs milliardaires de propriétaires nous le présentent bouche bée d’indignation! Eh, bien, ceci : il y a dans la jeunesse du monde entier, un dégoût de l’existence dans un univers aux plus grandes inégalités que l’histoire ait jamais portées, une haine pour ces régimes de l’argent et du profit avec bombes à l’appui si vous n’êtes pas satisfaits ! Le métier de « suicideur » comme je vous l’ai écrit précédemment, au sujet de ce jeune pilote de Germanwings qui voulut mourir mais pas seul et avec le maximum de personnes à bord au dessus des Alpes ; 200 ; je crois ! Tout ça, se développe, se diffuse sans qu’on le remarque, sans qu’on le compare. Je sais que la médecine règle tout cela , puisqu’elle a trouvé le nom de la maladie originelle : déprime, troubles psychologiques psychiatrie etc. Et les faibles d’esprit qui nous gouvernent ne comprennent rien, ne sont capables d’aucune analyse, n’ont nulle intuition !! Ils ne voient pas que c’est un état d’esprit et ils vont traquer ou bombarder un ... état d’esprit !! L’Etat islamique est infiniment plus intelligent, hélas ! Il a compris comment user de ce spleen. D’ailleurs son astuce est qu’il n’y ait pas d’état ; pas de frontières, pas de palais ou de centres vitaux, pas de symboles architecturaux et de capitale. Bombarder quoi alors : tout et rien ! en bref tout le monde présent en bas. Insaisissable et fluide, un ennemi invisible aussi en chacun de nous qui est la facilité de la colère, l’ignorance d e l’histoire, le rejet du passé colonial, bref une absence de mémoire et comme la notre est courte on va jeter dix divisions et des frappes aériennes ainsi qu’on le fit en Algérie et au Vietnam. Bonne chance !

    - Candide que pourraient-ils faire d’autre ?
    - L’ermite Vous vous souvenez de ma lettre « Je suis Charlie à demi » : D’abord réfléchir , apprendre de notre passé, leurs fautes, relire leurs précurseurs et saisir leur point de vue. Car voyez vous, jeune homme candide, tout ceci a été vécu par ma génération qui eut 20 ans dans les Aurès en 1960 : Même atmosphère mortifère, la peur, la stupeur de découvrir en nous, un racisme bien français, un anti-islamisme rôdé, bien mis au point par les médias déjà aux ordres des plus réacs. Les attentats des nationalistes algériens tuèrent des innocents (sans le vouloir souvent mais en touchant des foules) je pense à l’instituteur Monnerot tué lors d’un novembre également, la Toussaint noire de 1954, quand le car qui l’amenait à son poste dans l’est algérien fut mitraillé . Un Novembre aussi triste pour les innocents qui nous conduisit à l’abîme, aux impostures, à 8 ans de guerre atroce. Car vous avez à notre tête, les mêmes socialistes qu’alors, ceux qui avaient fait aux élections de 56 du Front républicain la promesse de la paix en Algérie. Une fois élus, ils retournèrent leurs idéaux et leurs vestes et appelèrent le contingent pour matraquer le bled et les casbah, taper au hasard et nous transformèrent en soldats fous furieux (avec l’alcool libre en prime ) Je le sais ,j’y ai perdu des amis, suicidés aussi ensuite devant le travail infâme qu’on leur imposa ; la corvée de bois, les exécutions de prisonniers, sans lois, sans limites. Il s’agissait comme maintenant de défendre l’Occident Blanc et Chrétien contre la Barbarie islamique : mêmes rôles, mêmes mots, mêmes cruautés, et j’en ai peur : mêmes résultats

    -Candide Vous n’exagérez pas ?

    -L’ermite Pas du tout ; sachez que les meilleurs terroristes, ce fut nous qui, avant de perdre tout (et notre âme dans la torture pratiquée de manière plus raffinée que les nazis) et avant déguerpir, nous tuâmest 500 000 arabes ; femmes, enfants et vieillards, dans le tas, car nos avions et nos mortiers ne choisissaient pas le coupable à côté de l’innocent .Cette stupide guerre a été notre honte à vie , nous qui avons du sang sur les mains sous les hourras socialistes « tuez, pillez, violez, volez les mechtas avant qu’on les « napalme ». Oui je me souviens avec un frisson de révolte , cette incitation dont je retrouve les accents chez leurs fils : les Guy Mollet, les Robert Lacoste, Jules Moch .D’ailleurs les mêmes accents et postures que ces socialistes d’alors retrouvent avec une jouissance non dissimulée dans l’ambiance d’une réélection possible. Y a qu’à voir le Hollande ce bon gros curé, le petit Valls jouant le matamore, tels qu’un Pasqua n’aurait pu l’ espérer, le Valls sur talonnettes, bombant le torse , roulant des mécaniques comme ses compères d’alors et le nouveau Croquemort Cazeneuve, halluciné de devoir patriotique croyant à sa mission divine; tous exaltés pour défendre la patrie avec le sang des autres ainsi que leurs pères rameutant la jeunesse française contre le FLN (avant la lettre) qui avaient perdu en préalable à la guerres 45 000 morts à Sétif, en fêtant la libération de l’Europe le 8 mai 1945 ; on tira alors le« raton » comme à la parade. Nous ne croyions plus revivre ceci et pourtant...
    - Candide : je comprends votre réaction indignée mais n’est-ce pas un amalgame tout ça, une assimilation avec de jeunes Européens, dégoûtés du monde qu’on leur laisse ?

    - L’ermite : Oui il faut chercher les points nouveaux du XXIème ; et il y en a de nombreux .Bon avant de rediscuter, allons dans mon humble demeure manger un morceau. Et puis on verra s’il y a des remèdes immédiats et à long terme !!

     

    De Carlos Moreira, Secrétaire Général de la FNIC-CGT


    « La guerre, que subissent au quotidien des populations civiles d’autres pays, qui était jusqu’à ce jour vue au travers d’un écran de télévision, vient de frapper sur le territoire français des hommes et des femmes innocentes. Ce jour-là restera un jour noir pour la démocratie.
    Cette horreur viendra-t-elle réveiller les consciences pour ouvrir des perspectives d’avenir pour la paix, les droits et les libertés ? Ou bien, à l’inverse, va-t-elle servir à des instrumentalisations politiciennes, amplifiant les divisions, le racisme pour certaines vitrines électorales, ou à engager des attaques aux droits et aux libertés pour d’autres ?
    - Hollande/Valls et le Parti Socialiste œuvrent déjà pour poursuivre leurs stratégies électorales en appelant à « l’unité nationale » pensant faire oublier le fiasco de leur politique intérieure par une politique guerrière externe, et masquant les causes de cette situation.

    - Sarkozy qui a semé le terreau de Daesh par l’intervention militaire en Libye, est déjà en campagne pour 2017 en jouant des coudes entre la droite libérale du Parti Socialiste, la droite centriste et la droite radicale du Front National. Sans surprise, les propositions de Sarkozy s’inscrivent, bien sûr, dans la surenchère de celles du Parti Socialiste avec un peu plus de militaires, de forces armées dans les espaces publics et un peu moins de droits et de libertés pour les citoyens dans le pays, le tout drapé du combat pour la démocratie.

    - Le FN avance en récoltant le fruit de ces politiques, faisant l’amalgame entre les attentats de Paris et les réfugiés fuyant les bombes et les attentats perpétrés dans leurs pays, stigmatisant les religions à l’inverse de la laïcité républicaine, prenant pour « boucs émissaires » les musulmans et les immigrés « coupables » de ce qui arrive, les désignant comme « des dangers dans nos rues », et exigeant des mesures fermes (les emprisonner, les renvoyer) dans un plaidoyer du « tous criminels ».

    Les consciences des salariés sont empoisonnées par ces divers messages qui sont largement relayés et commentés par l’écrasante majorité des médias qui font « la chasse aux larmes et au sang » et non à l’information (les recettes étant sur l’audimat, priorité au profit), encore moins à l’exposé des causes.
    Au regard de cette situation aux dangers multiples, la FNIC-CGT exprime une position claire, responsable, sans compromis, qui ne peut en aucun cas être utilisé comme une caution ou une complaisance aux actes terroristes qui viennent de frapper à mort des salariés, des innocents, des jeunes de diverses nationalités, croyants ou non croyants, et qui sont tous victimes d’une barbarie ignoble.
    Au-delà de l’émotion causée par cette barbarie, ces évènements tragiques nous amènent à nous interroger sur les causes.
    - Comment on en est arrivé là ? Sans avoir aucune sympathie pour les dictateurs passés ou en place, qui a déstabilisé le Moyen-Orient sur fond de pétrole ?

    - Qui fabrique et qui vend les armes dans ces pays puisque les industries d’armement ne sont pas installées là ? Des entreprises industrielles ! Qui transporte et achète le petrole
    pétrole contrôlé par Daesh ? Quelles banques servent d’intermédiaires ? Quelle infrastructure supporte les campagnes médiatiques des terroristes ? Qui finance Daesh, hier comme aujourd’hui ?

    - L’intervention militaire des pays dits « riches » a-t-elle permis une quelconque évolution démocratique dans les pays frappés ? Les politiques internationales ne relèvent-elles pas plus du « clientélisme financier » que des valeurs de démocratie ?

    - Quel bilan tirer, d’un Irak détruit par l’armée des USA au motif du mensonge d’une soi-disant « possession d’armes chimiques » ? N’est-ce pas un crime de guerre que celui de détruire un peuple sur un mensonge, car toutes les infrastructures sociales, économiques ont été détruites sans aucune réparation des USA !

    Daesh est une organisation terroriste née des cendres des interventions militaires des USA, de la France et des pays engagés à leurs côtés.
    Irak, Libye, Syrie : Trois pays pillés, détruits avec des centaines de milliers de victimes civiles mortes autant par les balles de Daesh que les bombes françaises et américaines.
    Quel bilan autre de ces interventions militaires que celui en forme de « boomerang » que subissent l’ensemble des peuples avec un développement non pas de la démocratie, mais des injustices nées de la voix des armes, des tueries et du terrorisme ?
    Le peuple syrien, irakien, libyen ont-ils gagné plus de droits et de libertés ou à l’inverse subissent-ils ces politiques d’intervention militaires aux intérêts financiers masqués ?
    Les réfugiés, les migrants fuyant ces tueries, ne sont-ils pas des victimes avec des familles, comme les victimes assassinées vendredi dernier à Paris ?
    Les dirigeants qui ont engagé leur pays dans cette voie guerrière, sans vote, flattant les intérêts financiers d’une petite élite, ceux-là doivent rendre des comptes à la communauté internationale pour leurs actes de guerre qui auront causé tant de drames humains.
    Comment peut-on prétendre défendre les valeurs de la démocratie, de la liberté en bombardant des pays d’un côté, et de l’autre en s’affichant avec des dictatures comme l’Arabie Saoudite, le Qatar ou Israël ? Si les dictatures sont nombreuses, toutes ne sont pas traitées de la même manière mais en fonction des intérêts financiers.
    L’Etat d’Arabie Saoudite par exemple, piétine les droits des femmes avec des lois d’un autre âge, condamne un écrivain, pour son expression, à 1000 coups de fouet sur la place publique, décapite au sabre la tête de condamnés à mort, 143 à ce jour pour la seule année 2015. Et pourtant Hollande, accompagné de cinquante patrons du CAC 40, va régulièrement faire affaires avec ces dirigeants.
    Le dirigeant politique qui prétend défendre les valeurs de la démocratie peut-il au nom de ces mêmes principes engager son pays dans des interventions militaires sans devoir rendre des comptes sur les conséquences de ses actes que paie la société civile?
    Depuis la nuit des temps, les guerres ont toujours été engagées pour s’approprier des richesses. Et les peuples sont toujours les seules victimes. Stopper les géostratégies financières est urgent, s’attaquer aux droits et libertés individuelles et collectives est une injustice et une impasse.
    Il faut mettre fin au fascisme et au terrorisme de Daesh non pas dans le cautionnement des politiques impérialistes actuellement à l’oeuvre en Syrie et en Irak, mais par l’implication...
    Carlos Moreira, Secrétaire Général de la FNIC-CGT


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