• Reflexion du haut de la montagne

     

    De la part de l’ermite,

     

    Il annonce la sortie de son dernier livre : ‘Ader l’aérien, un ingénieur toulousain’, édition Saint Honoré, Paris.

     

    Il s’agit d’une biographie placée dans son époque, d’un individu un peu marginal, mais qui a laissé sa trace dans de très nombreux domaines scientifiques, d’inventions, d’avions, de bicycles, de téléphones. Son exemple est donc pédagogique car Ader a pressenti la menace sur notre société des renversements d’équilibre entre science et industrie.

     

    Il a également ressenti le danger d’être un chercheur fonctionnaire dépendant des crédits et des titres d’état, ainsi que des grandes organisations scientifiques qui limitent la liberté de recherche et l’esprit d’indépendance à l’égard des rites, des modèles de pensée, des types d’écriture et d’invention.

     

    Ce livre est d’actualité. Il montre que dans une époque de très grand conformisme, de soumission à une pensée unique, voir médicale ou biologique, la société perd la tête et s’égare dans des conflits de personne et d’argent.

     

    L’auteur ‘Peneff’ avait attiré l’attention des dangers que la recherche pharmaceutique domine, par l’octroi des crédits, le cadre de travail, les méthodes de vérification, tout un ensemble de recherches médicales et chimiques valables encore à la fin du XXème siècle.

     

    Son blog a signalé les risques de conformisme et d’acceptation, sans vérification des tests et des preuves médicales que les plus grands chercheurs se sont jetés à la tête ces jours-ci, au sujet de la tragicomédie que se révèle être ce virus : un des innombrables virus rencontrés depuis plusieurs siècles et récemment : grippe asiatique, après grippe espagnole, ect… De ces virus, nous en rencontrons individuellement d’innombrables depuis notre naissance, et nous survivons.

     

    L’ermite et ses étudiants sont allés anonymement faire des tests de médicaments dans les grands laboratoires qui embauchent des désœuvrés, des désargentés, des paumés, pour gagner de l’argent en prêtant leur corps à la science. En prenant le rôle de cobaye, en donnant leur identité, mais en cachant l’esprit scientifique de vérification de l’authenticité et de la qualité des tests, les auteurs (voir texte de Christophe Brochier) ont raconté en détail la désinvolture avec laquelle le personnel des labos chargé de mesurer les effets du médicament traitaient les jeunes gens qui prêtaient leur corps à la science. Mais ceci n’est rien. Le plus grave et le plus surprenant, était qu’ils furent acceptés sans vérification de leur passé médical, ou de leur véritable identité. Ce qui est un comble pour une expérience de validité des médicaments ainsi qu’on le proclame, alors que dans les faits, ces sociologues ont ressenti, vu et vécu la réelle situation des cobayes humain et ont analysé le travail des personnels de santé chargés de les inoculer et de leur administrer un traitement. Aujourd’hui où la science médicale parle de très haut, la véritable situation des soutiers de la science, des petits agents qui sont là pour la frime, ne surprend pas les chercheurs qui sont allés véritablement vivre plusieurs jours dans les labos et les lieux expérimentaux.

     

    Pour le détail des vérifications que l’ermite et ses étudiants ont produit, il faut lire le texte dans le blog : ‘Devenir un cobaye humain’ et lire la synthèse et la conclusion de leur livre : ‘La France malade de ses médecins’ publié chez les ‘Empêcheurs de penser en rond’ puisque les grandes maisons d’édition l’ont refusé car subventionnées directement ou non par l’industrie pharmaceutique.  Ceux qui s’amuseront à lire et à vérifier, verront sans surprise que les évènements actuels, annoncés comme stupéfiants, avaient largement été anticipés, sans profits d’ailleurs pour leurs auteurs, sinon le souci de vérité. Mais chèrement payés par les jeunes co-auteurs, alors étudiants en thèse sous la direction de Peneff, car ils n’ont pu accéder à un poste en université.

     

     Il ne fait pas bon marcher vent debout, devenir un peu iconoclaste, et refuser les clichés, le consensus, et les mythes de la connaissance dont l’époque se croit détentrice. Il ne reste que de rire et se moquer des prêtres de la religion de l’opinion dominante. Il ne fait pas bon s’éloigner des centres de pouvoir, d’ironiser sur leurs compétences et leur fausse perspicacité, ce qui n’a été dommageable non pas pour l’ermite qui s’est retiré tranquillement dans ses montagnes, mais pour ses jeunes camarades qui l’ont suivi à leurs risques et périls. Il ne fait pas bon de s’éloigner des sentiers battus mais bien d’autres l’avaient chanté avant : Boris Vian, George Brassens ou Jean Ferrat.

     


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